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SOCRATES – CULTURA ED EDUCAZIONE

Dalle leggende e miti antici ai simboli contemporanei

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LEGENDES


#1 BARBE BLEUE

Il était une fois un homme très riche mais qui, par malheur, avait la barbe bleue, ce qui le rendait si laid et si terrifiant que tout le monde s’enfuyait en le voyant. Ce qui le rendait encore plus terrifiant, c’est qu’il avait eu plusieurs femmes et que l’on ne savait pas ce qu’elles étaient devenues !
Aussi, lorsqu’il voulut épouser l’une des deux filles de sa voisine (il n’avait pas de préférence, les deux étaient ravissantes), aucune n’accepta d’abord. Ce n’est qu’après de nombreux cadeaux et fêtes organisées en leur honneur que la plus jeune finit par accepter.
Quelques temps après le mariage, Barbe Bleue dut partir en voyage, et il remit les clés du château à sa femme en lui disant : « tu peux les utiliser toutes, toutes sauf une, la plus petite. Mais si par malheur, tu ne m’obéis pas, alors ma vengeance sera terrible. »
Aussitôt après son départ, la femme s’empressa d’essayer toutes les clés, toutes, sauf la plus petite, car elle gardait en mémoire la menace de son mari.
Mais les jours passaient et la curiosité se fit de plus en plus forte : elle décida d’aller voir ce qu’il y avait derrière cette porte interdite. D’abord, elle ne vit rien, puis elle vit du sang sur le sol, et se reflétant dans le sang, alignés contre le mur, les corps des femmes de Barbe Bleue, égorgées. Terrifiée, elle lâcha la clé qui tomba dans une flaque de sang. Elle la ramassa, referma la porte et essaya de nettoyer les traces de sang sur la clé, mais sans succès : la clé restait tachée !
Aussi, quand le lendemain, son mari, de retour plus tôt que prévu de son voyage, lui réclama les clés du château, elle les lui rendit toutes, sauf une, en espérant qu’il n’en s’en rendrait pas compte. Malheureusement pour elle, il s’en rendit compte et il lui ordonna, furieux, de lui remettre la petite clé.
Après quelques jours, elle fut bien obligée de lui rendre. Barbe Bleue la prit, l’examina et lui dit :
«Pourquoi y a-t-il du sang sur cette clé ?
- Je n’en sais rien , répondit la femme.
- Vous n’en savez rien, reprit Barbe Bleue, je le sais bien, moi. Vous avez voulu entrer dans la pièce interdite ! Et bien, madame, vous y entrerez et irez prendre votre place auprès des dames que vous y avez vues.
Elle se jeta aux pieds de son mari pour lui demander pardon mais c’était trop tard.
- Puisqu’il faut mourir, dit-elle alors, donnez-moi un peu de temps pour prier Dieu.
- Je vous donne un quart d’heure mais pas une minute de plus. »
Dès qu’elle fut seule, elle appela sa sœur, Anne, qui séjournait chez elle, et lui dit :
« Va au sommet de la tour pour voir si nos deux frères arrivent. Ils avaient promis de me rendre visite cet après-midi. Et si tu les vois, fais leur signe de se dépêcher !
Anne monta au sommet de la tour et sa sœur lui criait sans cesse :
- Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
- Je ne vois que le soleil qui rougeoie et l’herbe qui poudroie, répondait-elle à chaque fois.
Pendant ce temps, Barbe Bleue s’impatientait :
- Descends vite ou je monterai là haut !
- Encore un moment, répondait la femme et tout bas, elle demandait :
- Anne , ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
- Je ne vois que le soleil qui rougeoie, et l’herbe qui verdoie !
- Ne veux-tu pas descendre ? criait son mari .
Et la femme répondait :
- Encore un moment, et elle demandait à sa sœur :
- Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
- Dieu soit loué, répondit sa sœur, je vois deux cavaliers, ce sont nos frères mais il sont encore loin ! »
A ce moment là, Barbe Bleue se mit à crier si fort que tout le château en trembla et la pauvre femme dut descendre.
Elle se jeta à ses pieds pour gagner du temps mais il avait décidé de la tuer sans plus attendre. Au moment où il allait lui trancher la gorge, les deux frères frappèrent à la porte si violemment que Barbe Bleue arrêta son geste. On leur ouvrit et aussitôt ils se précipitèrent sur le cruel mari pour lui arracher son couteau et le transpercer de leur épée. La pauvre femme, elle, s’évanouit dans les bras de ses sauveurs.
Comme Barbe Bleue n’avait pas de fils, son immense fortune revint à sa femme qui en fit profiter sa famille et put se remarier avec un homme fort aimable qui lui fit bientôt oublier sa terrible mésaventure avec Barbe Bleue.


#2 Gargantua

Merlin l’Enchanteur créa un jour deux géants dont le premier mot fut : « J’ai faim. » Plus tard, ces deux géants s’unirent et donnèrent naissance à un personnage bien connu en France : Gargantua. (l’écrivain François Rabelais a beaucoup écrit sur ce personnage.)
Un jour, Gargantua décida de faire une partie de palets avec le diable. Le palet est un jeu de notre région qui ressemble à la pétanque et se joue avec des pierres. La règle est simple : on lance d’abord une petite pierre. Il faut ensuite lancer les palets le plus prêt possible de ce premier caillou. Satan était mauvais joueur et essayait toujours de gagner par la ruse. Gargantua, quant à lui, n’était pas très adroit : il envoya l’un des palets sur la ville de La Rochelle. (Une ville proche de la Vendée, célèbre pour son port et ses deux tours.) Un bateau qui passait par là fut coupé en deux, et c’est depuis ce jour que le port de La Rochelle a deux tours. Comme ses habitants n’étaient pas contents, Gargantua décida d’envoyer ses palets dans des lieux plus isolés. On trouve ainsi au Bernard, à Jard, à Avrillé, des petits villages vendéens, des dolmens et des menhirs lancés par Gargantua et le diable.
Le diable, qui voulait absolument gagner, décida finalement de dénoncer Gargantua aux habitants de la ville de La Rochelle. Les habitants le poursuivirent avec des chiens et Gargantua, effrayé, continua à laisser tomber des palets dans sa course et fut chassé loin, très loin d’ici. On n’entendit plus parler de lui en Vendée. Mais c’est depuis cette partie de palet mémorable qu’il y a autant de mégalithes en Vendée.#3 La bête d’Angles
Angles est une petite ville vendéenne du bord de mer où habitent certains d’entre nous. A une époque, toutes les filles que l’on pouvait voir dans les rues étaient laides. En effet, les jolies filles avaient peur de sortir de chez elles : une terrible bête, un ours immense et effrayant mangeait les femmes jeunes et belles. L’animal passait ses nuits au bord de la rivière de Troussepoil qui coule à Moutiers-les-Mauxfaits.
Tout le monde était inquiet. Les garçons ne trouvaient plus de filles bonnes à marier. Ils demandèrent à des gens d’Eglise d’intervenir mais ceux-ci échouèrent car seul un homme qui n’avait pas commis de péché depuis au moins vingt ans pouvait vaincre la bête. Or, ni le prieur, ni le curé, ni l’abbé n’étaient irréprochables : l’un était violent, l’autre buvait et le dernier avait fréquenté une femme.
Finalement, les habitants demandèrent à un vieil ermite de venir les aider. Un ermite est un homme qui vit seul, dans un endroit isolé, pour prier. Il avait autrefois été homme d’église. C’est pourquoi on l’appelait le père Martin. Il s’était retiré d’Angles car il trouvait que ce village vivait dans le péché. Il accepta pourtant de rendre service à ses habitants.
Pendant cinq jours, il se prépara à affronter la bête puis il se rendit à Angles. L’animal sortit immédiatement de sa tanière. Le père Martin, au lieu de fuir, se plaça en face d’elle. D’un signe de la main, il la mit à terre. Puis elle se laissa entraîner par le vieux père jusqu’à l’église, douce comme un agneau, apprivoisée comme un animal domestique. Quand les jeunes filles le virent passer avec la bête, elles se moquèrent de lui : « Père abbé, tu conduis le diable maintenant ? » lui dirent-elles. Il ordonna alors à la bête de monter sur le toit de l’église et il déclara : « Désormais et pendant cent ans, tu ne vivras que de la beauté des filles d’Angles. » Et l’animal se transforma en pierre ; on peut encore l’observer, perché sur le toit de l’église. L’ermite se vengea ainsi de la moquerie des filles d’Angles : elles restèrent laides pendant un siècle.
Il y a quelques années encore, quand on baptisait une fille à Angles, on ne passait jamais par la grande porte pour ne pas que l’enfant devienne laide. On passait toujours par la petite porte. Mais lorsque vous viendrez chez nous et que vous rencontrerez des filles d’Angles au collège, vous pourrez constater que la malédiction a disparu.

#4 LA FÉE MELUSINE

« Chaque semaine, tu te transformeras en femme serpent, avec ta longue queue d’écailles. Si par bonheur, tu rencontres l’amour, alors prends garde car tu devras exiger de ton mari qu’il ne te vois pas les jours où tu te transformes. C’est à cette seule condition que tu pourras mener la vie d’une femme normale et avoir des enfants. Si par malheur la curiosité de ton mari est plus forte que son amour, alors tu deviendras serpent errant jusqu’à la fin des temps. Le Château que tu feras construire porteras ton nom et à chaque nouveau propriétaire, tu resteras face à la construction pendant trois jours .Si quelqu’un de ta descendance meurt, tu hanteras sa forteresse. »
Telle était la terrible malédiction qui pesait sur Mélusine mais un jour, la chance sembla lui sourire lorsqu’elle rencontra Raymondin . Celui-ci venait de tuer accidentellement son oncle au cours d’une partie de chasse aux sangliers et errait dans la forêt , ne sachant que faire quand il aperçut, assise près d’une fontaine , une femme d’une très grande beauté et qui lui tint ces propos étranges :
« Epousez moi et faites la promesse de ne jamais chercher à me voir chaque Samedi. Rentrez au château en oubliant ce qui est arrivé à votre oncle et tout se passera bien. »
Cette femme mystérieuse, c’était, bien sûr Mélusine , qui parce qu’elle était fée, savait ce qui lui était arrivé.
Raymondin suivit ses conseils et quelques jours plus tard, on retrouva le corps de son oncle à coté de celui d’un sanglier . On en conclut donc que le responsable de sa mort était le sanglier et personne n’en vint à soupçonner son neveu.
Aussitôt, il retourna dans la forêt où il avait rencontré Mélusine mais tout avait changé. A la place de la fontaine se trouvait une chapelle et un grand festin (repas) se préparait. Il prit place à la table et décida de rester auprès de sa bien-aimée.
Bientôt, des bruits coururent sur le mariage de Raymondin et de Mélusine. Les gens se demandaient qui était cette mystérieuse femme mais devant le bonheur de Raymondin, personne n’osait rien dire.
Quelques temps avant le mariage, Raymondin, sur les conseils de Mélusine , se rendit au rassemblement des Barons de Poitiers pour prêter serment au successeur de son oncle, son cousin , le jeune Comte Bertrand. Pour le remercier de sa loyauté, on lui demande ce qu’il désirait comme cadeau de mariage. A la surprise générale, il ne réclame que la clairière où il avait rencontré Mélusine et autant de terre que pouvait en contenir la peau d’un cerf . Or, Raymondin était malin, car à l’aide d’une peau de cerf qu’il avait coupé en fines lanières, il parvint à enclore/ encercler l’ensemble de la forêt de Coulombiers.
Le mariage eut bientôt lieu et Mélusine donna naissance à dix fils , tous plus étranges les uns que les autres : L’un avait un œil rouge et un œil bleu, n autre n’avait qu’une oreille, un autre n’avait qu’un œil mais avec cet œil il voyait trois fois mieux que tout le monde, un autre avait une dent plus grande que les autres…Mais elle les élevait tous avec le même amour sans se soucier de ce que l’on disait d’ eux.
Un jour, le frère de Raymondin, jaloux de son bonheur, vint leur rendre visite et fit part à son frère des rumeurs qui courraient sur Mélusine. L’on disait que si elle se cachait de son mari tous les Samedis, c’était pour le tromper ! Raymondin était furieux. Comment pouvait- on douter de sa bien aimée ? Mais bientôt la volonté de savoir fut plus forte que sa promesse faite à Méllusine et c’est ainsi qu’un Samedi, il se dirigea vers la cabane où se réfugiait Mélusine. Il fit un trou dans la porte avec son épée pour savoir ce qui se passait réellement à l’intérieur. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit sa femme non pas en train de le tromper mais en train de prendre un bain et sortant de son bain une queue de serpent
Furieux contre lui- même, il tenta de cacher sa trahison à Mélusine en rebouchant le trou avec un bouchon de cire et décida de ne jamais lui parler de ce qu’il avait découvert.
C’était sans compter sur la cruauté d’un de ses fils qui mit le feu à l’Abbaye de Maillezais , tuant ainsi une centaine de moines. Il ne put alors s’empêcher de reprocher à sa femme les enfants qu’elle avait mis au monde : « Femme serpent, tu n’as su porter que des monstres ! »
Mélusine, blessée dans son amour, lui reprocha de ne pas avoir tenu sa promesse et après avoir embrassé ses enfants et nourri les plus jeunes, elle s’enfuit, en laissant à Raymondin, deux anneaux, signes de leur amour. Et c’est ainsi, que depuis ce jour, une femme serpent hante le château et ses alentours dès qu’il y un nouveau propriétaire et un mort.

#5 Le puy de l’enfer

Apolline était une belle jeune fille habitant les Sables d’Olonne, une ville très touristique du bord de mer, non loin de chez nous. Elle tomba amoureuse d’un marin nommé Gautier mais celui-ci ne s’intéressait pas à elle. Il aimait sa liberté et sa plus belle femme était la mer.
Pourtant, un jour de tempête, Gautier vit mourir deux de ses compagnons. Ce fut la seule fois de sa vie où il pleura. Il dut alors rester un long moment à terre. Il tomba amoureux d’Apolline qui s’occupait de lui pendant sa convalescence. Mais la mer lui manquait. Son amie le comprit et elle le laissa repartir ; mais avant de reprendre la mer, il lui dit : « Je m’en vais maintenant mais je te promets que quand je rentrerai, nous aurons un magnifique mariage. En attendant, va tous les jours en haut de la falaise et murmure mon nom. Tu seras ainsi la première à me voir revenir. »
Mais le marin ne tint pas ses promesses : il rentra au port en cachette sans la prévenir. Le jour, il restait discret mais la nuit, il sortait, s’amusait, buvait et lui était infidèle. Quand il remonta sur son bateau pour repartir, Apolline, du haut de la falaise où elle allait chaque jour, l’aperçut. Elle courut sur le port pour s’assurer que c’était bien lui mais il ne fit pas attention à elle.
Désespérée, elle retourna à la falaise et regarda le bateau partir en murmurant au vent : « Gautier, Gautier. » Le beau temps se transforma alors en tempête. Les marins ne contrôlaient plus le bateau, qui fut projeté sur les rochers. Il se brisa en deux. Un gouffre se forma au milieu de la roche et celui-ci aspira le navire. Aucun des marins ne fut sauvé. Les femmes hurlaient. Du port, elles avaient vu le naufrage.
Mais où était Apolline ? S’était-elle jetée à l’eau ? En tout cas, on ne la revit jamais. On appela l’endroit le « puy de l’enfer » et on raconte qu’au moment des grandes marées, on entend les gémissements d’un homme qui supplie son amie de bien vouloir lui pardonner.


 

 

 
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